Guadeloupe : St François

Et oui, on se tropicalise, et le blog s'en ressent...voici une quinzaine de jours que notre ancre est ensablée dans le lagon de St François. On était tout d'abord venu le 14 février pour assister non pas à la St Valentin mais au Carnaval, et aux Antilles le Carnaval c'est sacré : 2 jours fériés!!, plumes à la brésilienne, paillettes, percussions, miss Guadeloupe et Caraïbes (s'il vous plait) et en avant première du défilé... voitures tunées avec portes ouvertes en papillon, éclairage bleu dessous, dessus, à l'intérieur, dans le moteur aussi, écrans plats pour tous les passagers et même sur la plage arrière, coffres plein d'enceintes...le genre de mecs qui doivent pas souvent faire les courses!


Et puis les jours passent et se ressemblent: doucement le matin, pas trop vite l'après midi. Et ce serait indécent de toujours décrire le ciel bleu, le sable blanc, l'eau turquoise. Et puis un jour on se dit « bon après demain on part » mais en fait le surlendemain il y a du vent donc y'a kite! Et le jour suivant y'a une fête et le jour d'après y'a un bateau copain qui arrive alors on va quand même pas partir comme des voleurs! Après on peut pas on fait la lessive... Dur de naviguer avec de tels emplois du temps de ministres!

Guadeloupe. 1ère partie

Le 3 février, Nous mettons cap vers le nord _ il fait plus frais_ nous passons au vent de la Dominique et faisons escale juste pour la nuit á Marie Galante. Et oui nous accélérons la cadence car nous sommes attendus en Guadeloupe. En effet nous retrouvons Abel et Marie Andrée (les parents de Seb) déjà bronzés, qui font les cent pas entre lagon, sable fin et cocotiers!



Nous nous posons donc pour 10 jours dans le lagon de Ste Anne, en face de la Freestyle School de Cyril! Nous sommes seuls au mouillage, mais heureusement, un énorme Barracuda reste nous tenir compagnie sous le bateau! Ce qui nous vaut quelques coups de flippe quand on se baigne et quelques parties de chasses sous marines ratées!


Épilogue: le Barracuda cours toujours!


Baignade, planche, kyte... nous décidons de varier les plaisirs et de nous promener en compagnie d'Abel au piton de la Souffrière, qui -nous avons de la chance-, est parfaitement découvert.


Le 11 février, alors que nous sortons de table (avec les parents de Seb) vers 14h, nous observons le ciel noir; pas de doute, on va se prendre un grain!... les heures passent, le ciel est toujours noir, mais pas de pluie. C'est en fin d'après midi que nos indics locaux (Greg et Cyril) nous apprennent que la Souffrière de Montserrat á explosé. En effet nous recevons les premiers « flocons » de cendre dans la soirée et sommes allègrement servis toute la nuit! Nous devons nous enfermer dans le bateau (35 degrés intérieur), un vrai sauna! Le lendemain, le bateau est couvert de cendre, le paysage est monochrome, les rues sont sales, les voitures blanches... ah on en bouffe de la cendre! Vivement une grosse pluie.