vendredi 23 avril 2010

Fini les vacances

Le 22 avril, Sur le terre plein de Tortola pour escale technique, 32 degrés à l'intérieur du bateau, invasion de moustiques...
Et bien oui, le rat quitte le navire! Après 8 mois de bons et loyaux services, je rends ma casquette de mousse pour jouer la fille de l'air; j'abandonne Cigale, au profit d'Air Caraïbes pour une transat express! Pas de quarts à effectuer avec le pilote (enfin, j'espère!), pas de pâtes à cuisiner à 45 degrés, il me reste juste à ne pas me faire gruger mon accoudoir et à remercier mes parents de ne pas m'avoir dotée de plus grandes jambes...
Fini pour moi les vacances! Terminée la chasse au barracuda (pour ne pas dire le massacre!), à moi les maquereaux sans ciguatera, adieu les bains turquoise à 30 degrés, vivement les baignades saisissantes et goemonées... et puis j'ai hâte de retrouver la famille et les amis...et le confort de la vie terrestre: prendre une vraie douche d'eau douce plus de 2 minutes (shampoing comprit), mais aussi retrouver toutes ces p'tites choses qui marchent juste en pressant sur un bouton, genre une chasse d'eau, une machine à laver ou encore un lave vaisselle...sans oublier le lit: un vrai lit rectangulaire non collé à la cloison et qui bouge pas!
Au fait c'est comment de mettre un pull?


Et Seb? Et bien il boucle la boucle! Il retourne normalement (en mer on est jamais sûr de rien!) en Guadeloupe chercher Greg pour ensuite rejoindre leur Bretagne natale via les Açores.
Mais avant il se fait un petit trip de 260 miles en solo au départ de Tortola.
Le marin seul face à l'immensité de l'océan, des heures à méditer sur le voyage et la futilité de la vie humaine face aux éléments déchainés... (j'en rajoute un peu, mais ça fait plus Moitessier!)
Et puis il va tenter de pêcher juste ce qu'il faut pour un, pas évident pour notre pêcheur au gros, et se régalera certainement de carpaccio de poisson -qui je l'avoue n'était pas mon fort-.
Il prendra aussi ses petites habitudes de célibataire, dormant bras en croix dans la couchette et fera la connaissance de l'éponge et du liquide vaisselle ainsi que des heures d'attente interminables devant le lavomatique, et aura certainement ce petit sourire de soulagement _qu'on toutes les ménagères normalement constituées_ au « clic » indiquant que la machine est terminée! Et enfin, il passera certainement de longs moments à chercher dans le bateau qui est le sien, quoi? A peu près tout !, mais alors là surtout, qu'il ne lui vienne pas à l'idée de m'appeler pour ça!!


Vive la bourlingue en solitaire!


Ah oui, le blog sera peut être ou peut être pas mis à jour... je n'ai plus les rennes. Affaire à suivre!